Guide d'utilisation
et précautions

La cartographie peut avoir différents usages pour quiconque s’intéresse à l’enjeu du climat. Son objectif premier est d’aider celles et ceux qui cherchent un emploi, à identifier des structures où postuler.

“Utilisez la base pour vous inspirer, nourrir votre démarche personnelle et trouver des idées d'entreprises et d'organisations où postuler, mais faites toujours preuve d’esprit critique.”

Consultez la cartographie pour mieux comprendre l’architecture globale des acteurs du climat en France ou encore vous inspirer pour trouver des idées de création d’entreprise ou d’association.

Naviguez directement dans l’arborescence sectorielle ou recherchez par mot clef, par localisation, ou par secteur, et appliquez des filtres.

Une ressource à utiliser généreusement...
tout en faisant preuve d’esprit critique

Il ne faut en aucun cas voir la base comme une “liste de bons élèves”:

  • L'efficacité réelle de certaines solutions de substitution ou d’optimisation fait toujours débat. Nous avons choisi d’intégrer toutes celles qui avaient démontré une certaine pertinence tout en précisant les limites identifiées.
  • La liste n’est pas exhaustive, et ne le sera jamais, malgré tous nos efforts pour la compléter.
  • Nous n’avons pas audité ces organisations, notre sélection est basée sur l’information publiquement disponible.
  • Certaines organisations ont plusieurs activités dont seulement une partie contribue à la transition. Nous avons choisi de les garder quand elles étaient significatives, et quand les autres activités n’étaient pas directement néfastes pour le climat.
  • Nous n’avons pas pu évaluer les aspects indépendants de l’enjeu climatique et qui peuvent être cruciaux : responsabilité sociétale et environnementale, gouvernance, santé financière.

Nous vous invitons donc à toujours faire preuve d’esprit critique et à mener vos propres recherches complémentaires :

  • La lecture de l'éditorial (page de présentation des secteurs) est essentielle à l’utilisation de la base, car il donne les clés de lecture pour comprendre les enjeux et les limites identifiées, ainsi que les critères que nous avons employés pour chaque secteur et sous-secteur. Utilisez-le pour forger votre propre avis sur les organisations.
  • Ne nous croyez pas sur parole ! Quand vous identifiez une entité intéressante, menez vos propres recherches pour vous assurer qu’elle est alignée avec vos attentes. Si lors de cette étape vous rencontrez des incohérences avec les informations de notre base de données, c’est le moment de nous le signaler !

Utilisez la base pour vous inspirer, nourrir votre démarche personnelle et trouver des idées d'entreprises ou d'organisations où postuler, mais faites toujours preuve d’esprit critique.

Autres limites de l’exercice

Un focus “climat” - laissant de côté les autres limites planétaires.

Nous sommes conscient·e·s des autres enjeux sociaux et environnementaux de la transition au sens large. Face à l’ampleur de la tâche, nous avons choisi de nous concentrer sur l’enjeu climat en cohérence avec l’ambition et la mission sur Shift Project.

Une absence de hiérarchisation dans l'impact.

L’impact des différentes organisations de la cartographie n’est pas homogène, mais il nous est impossible aujourd’hui d’en donner une mesure quantitative rigoureuse, c’est pourquoi nous n’avons pas souhaité les hiérarchiser. La lecture de l’éditorial vous donnera toutefois quelques éléments sur le potentiel d’impact des différents secteurs ou solutions.

Quelques ressources complémentaires pour évaluer l’impact potentiel d’une activité :

Un exercice qui s’inscrit dans le "système" actuel avec ses limites.

  • Plusieurs des organisations sont ancrées dans le système même qui est à l’origine du dérèglement climatique. Les intégrer n’est pas une prise de position contre la nécessité d’un changement plus radical. Simplement, nous nous limitons dans notre étude à une approche “technique”, à l’échelle de la solution, sans envisager de transformations systémiques plus globales, que nous ne sommes pas en capacité de modéliser.
  • En particulier, de nombreuses activités entraînent des effets rebonds. Notre ambition est de les signaler autant que possible dans l’éditorial.
  • En raison de leurs autres activités fortement émettrices de gaz à effet de serre, nous avons volontairement écarté un certain nombre de grands acteurs de l’industrie pétrolière ou de la gestion d’actifs qui, par leur positionnement et leur taille, pourraient être selon d'autres des acteurs majeurs de la transition. Nous avons adopté une approche "in or out" proche de celle de la taxonomie européenne, parce que nous n’avons pas les moyens de juger de l’ambition, des efforts et des résultats de ces très gros acteurs qui peuvent avoir un rôle très structurant sur nos économies. Nous sommes pour autant parfaitement conscients qu'il existe au sein de ces acteurs des marges de manoeuvre très importantes voire décisives dans la transition. Nous n'excluons d'ailleurs pas à terme de pouvoir intégrer dans notre cartographie des acteurs qui a défaut d'être encore "bas carbone" sont bien "en transition vers". D'ores et déjà, nous avons en revanche listé quand cela était possible leurs filiales dédiées à des activités en lien avec la transition.
  • De même, certaines entreprises ont pleinement intégré l'enjeu climatique et ont fait des efforts considérables pour revoir structurellement leur modèle économique afin de le rendre compatible avec une trajectoire 2 degrés, d'autres les suivent et s'engagent sur cette voie. Nous espérons pouvoir les intégrer dans une prochaine évolution du site, une fois que nous aurons déterminé sur quels critères de sélection robustes nous pourrions nous appuyer, afin de dépasser les discours marketing.
  • ...Et qui n’intègre pas la culture d’entreprise.

    Faute de données fiables et exploitables objectivement, nous ne pouvons prendre en compte la culture d’entreprise, le style de management, les valeurs, l’ambiance etc. dans notre sélection. Nous invitons donc chacun·e à se renseigner auprès de collaborateurs·trices actuel·le·s et ancien·ne·s, par exemple via LinkedIn, et/ou à se rendre sur des sites de type Glassdoor pour avoir des avis informés sur l’entreprise.