Electronique et électroménager

La production des produits électroniques et électroménagers nécessite de nombreuses ressources minières et est principalement située en Asie.

En 2011, la Chine produisait 38 % du marché mondial d’appareils électroniques neufs (source : OCDE 2013).

L’extraction de ces ressources, leur transformation, et le transport des produits transformés génèrent des émissions de gaz à effet de serre importantes : le bilan carbone d’un seul téléviseur de 35 pouces est d’environ 350 kgCO2e, soit autant qu’un aller-retour Paris-Nice en avion ou encore plus de 15 % du budget annuel d’émission qu’un individu devrait respecter en 2050 pour atteindre la neutralité carbone. En outre, plus l’appareil est gros, plus le nombre de ressources nécessaire à sa production est élevé, et donc plus l’empreinte carbone est élevée ; par exemple : un téléviseur de 60 pouces possède une empreinte carbone de 600 kgCO2eq. (source : journaldelenvironnement.net).

Dans un contexte de consommation mondiale toujours croissante (population et niveau de vie par habitant croissants, produits de plus en plus performants et énergivores, obsolescence programmée et incitation au renouvellement), les enjeux du secteur de l’électronique et de l’électroménager en matière d’empreinte carbone sont importants.

Le secteur de l’électronique emploie environ 18 millions de personnes dans le monde, dont 2,5 millions en Europe et 70 000 en France (sources : Organisation Internationale du Travail, Eurostat, Statista.com)

En France, des entreprises cherchent à optimiser l’utilisation de ces produits à travers différentes activités telles que la réparation et le reconditionnement. Les principaux défis sont de lutter contre l’obsolescence programmée et de réduire les déchets engendrés par ce secteur. Les entreprises et organismes sélectionnés sont donc ceux promouvant la réparation et la revente de ces objets se substituant à un achat neuf.