La chaine d'approvisionnement du secteur de la santé est responsable de plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre de ce secteur
Les sous-secteurs dans “Santé, hygiène, cosmétique”
Le sous-secteur “Santé, hygiène et cosmétiques” couvre toutes les activités relevant du domaine médical (pharmacie, soins médicaux…) mais aussi les activités non-médicales autour de l’hygiène, des cosmétiques et du bien-être (parapharmacie, cosmétiques éco-responsables, soins bien-être...).
Santé
Le secteur de la santé est responsable de 4,4 % des émissions nettes mondiales de gaz à effet de serre, soit environ 2 GtCO2e. En cause principalement : la chaîne d’approvisionnement des soins de santé (71 % des émissions totales du secteur). (source : Health Care Without Harm). En France, le secteur de la santé représente environ 12 % des consommations d’énergie du secteur tertiaire en France et pourrait être un grand levier de réduction de la consommation d’énergie (source : ADEME).
Aujourd’hui, le secteur de la santé regroupe plus d’1,5 million d'emplois (personnels soignants et non-soignants) (source : PTEF). Le Plan de Transformation de l’Économie Française proposé par le Shift Project prévoit un volume d’emploi à la hausse dans la santé (source : PTEF).
Lors de la création de la base de données, il a peu été relevé d’organismes fortement engagés pour réduire leur empreinte carbone. Ce secteur a donc été peu traité dans la cartographie.
Cosmétique et hygiène
Le sous-secteur de la cosmétique et de l’hygiène recouvre les produits de beauté, de soin, d’hygiène pour bébé, d’hygiène dentaire, de maquillage, capillaire, des parfums, d’hygiène toilette.
Les produits cosmétiques et d’hygiène, dont la composition est souvent dérivée du pétrole, ont un impact non négligeable sur l'environnement. Les producteurs peuvent agir pour réduire cet impact durant toutes les phases du cycle de vie du produit : approvisionnement, production, conditionnement. Le secteur de la cosmétique compte plus de 160 000 emplois directs. La France exporte plus de 15 Mrd EUR pour un chiffre d’affaire total de 24 Mrd EUR en 2018 (source : Fédération des entreprises de la beauté).
Aujourd’hui, les critères environnementaux sont devenus un atout marketing important pour les marques et il existe par conséquent un risque de greenwashing. Dans le but de cartographier des marques “réellement” impliquées dans une démarche environnementale, les entreprises retenues dans le sous-secteur cosmétiques et hygiène répondent à au moins deux des critères suivants :
- Produit ou composition sourcé localement et/ou produit localement, sur le territoire français
- Produit à la composition et à l’emballage biologiques, naturels et écologiques
- Produit ou marque promouvant l’économie circulaire et la valorisation des résidus, déchets et contenants, dans une optique de recyclage (composant et emballage)
- Produit pensé et développé de façon à limiter son impact sur l’environnement ou permettant de réduire l’achat de produits non durables en proposant une substitution aux produits jetables émetteurs en gaz à effet de serre
- Méthode de production répondant à des standards éthiques reconnus par des labels ou marque ayant réalisé une mesure d’impact et étant labellisée par les certifications Lucie ou B-Corp