Eolien

Il s’agit de la récupération de l’énergie cinétique du vent pour la production d’électricité.

La filière éolienne représentait en 2018 plus de 18 000 emplois en France dont plus de 1000 nouveaux sur l’ensemble de la chaîne de valeur : industrie, développement, maintenance, etc. Malgré l’absence de « grands turbiniers » français, de nombreux acteurs industriels ont su se positionner dans la filière, notamment dans la fabrication de composants. En 2017, le marché s’est établi à 5,1 Mrd EUR.

En 2019, l’éolien couvre 7,2 % de l’électricité consommée pour un parc total de 16,5 GW et une énergie produite de 34,1 TWh.

Le facteur de charge de l’éolien augmente grâce aux améliorations technologiques et est passé à 24,7 %. (source : RTE, panorama de l'électricité renouvelable, 2019)

Concernant l'éolien en mer, l'ensemble des projets en cours pourraient représenter à terme jusqu'à 15 000 emplois directs et indirects avec la structuration d’une filière nationale. (source : PEE)

Le facteur d’émission pour l’éolien terrestre est de 14,1 gCO2e/kWh et de 15,6 gCO2e/kWh pour l’éolien en mer. Ces facteurs relatifs aux parcs français sont analogues à ceux rapportées par les études internationales. La phase de fabrication des composants est la principale source des impacts, notamment en raison de la consommation d’énergie. (source : Bilan gaz à effet de serre Ademe)

L’objectif de développement de l’éolien terrestre est de +118 % en 2028 par rapport au niveau de 2018.

Pour l’éolien en mer, la filière doit se développer et se structurer. (source: PPE)

Conformément à la PPE, le développement de l’éolien doit se faire en partie par des rénovations de parcs existants arrivant en fin de vie, ce qui permet d’augmenter l’énergie produite tout en conservant un nombre de mâts identique ou inférieur. Par ailleurs, le recyclage à grande échelle des installations en fin de vie doit être généralisé et mieux encadré. (source: PPE)